L’histoire des jardins

Une histoire de famille.

L ‘aventure commence en 1981 quand Didier et Nicole font l’acquisition, avec un couple d’amis, d’un hameau en partie en ruines dans l’Aveyron entre Villefranche de Rouergue et Figeac, le Mas de Jammes.

Pendant les 5 premières années ils consacrent leur temps à rendre le lieu habitable, ils deviennent alors maçons, charpentiers, couvreurs, électriciens, plombiers….tout en travaillant à l’extérieur comme médecin et enseignant.

Le projet initial, outre de redonner la vie à un lieu abandonné, était de vivre le plus possible en autonomie. Mais la rencontre de Didier avec l’agriculture biodynamique le poussa de plus en plus dans l’activité agricole, déjà dans la culture légumière en 1986 sous la mention Demeter et sous un statut de pluriactif, puis en élargissant l’activité aux plantes médicinales et aromatiques en 1990 sous un statut entièrement agricole.


didier
Didier
Jammes printemps

En 1996, la commercialisation des plantes médicinales ayant pris un essor important, les cultures légumières furent abandonnées pour laisser toute la place aux médicinales.

Entre 1996 et 2013, la  commercialisation des plantes sèches se poursuivit en circuit court sur des marchés hebdomadaires et dans de nombreux magasins régionaux bio ou de proximité.

En 2007 un site est créé avec une boutique en ligne permettant la commercialisation des plantes sèches hors de la région.

Parallèlement à la production de plantes aromatiques et médicinales séchées, une production de plants pour jardiniers est mise en place depuis 1996.
Aromatiques, condimentaires, médicinales, légumes, produits essentiellement en extérieur et vendus sur les marchés et foires d’Aveyron et les départements limitrophes.

En 2013, Didier prend sa retraite.

En 2017, après une interruption de la production, Fabien, le fils de Didier et Nicole entreprend une formation pour reprendre la direction des Jardins de Jammes, avec de nouveaux projets autour des plantes.

L’histoire continue !..

fabien jouan
Fabien

De par mon enfance passée aux cotés de ma mère, Nicole, homéopathe acupunctrice, et de mon père, Didier, producteur récoltant de plantes médicinales, je me suis imprégné de leur amour des plantes et des soins.
 
Et aussi de cet amour des vieilles pierres qu’ils m’ont transmis, eux qui ont acheté, encore jeunes, un hameau entier qui n’était plus que ruines après des décennies d’abandon, et qui l’ont reconstruit eux même, petit à petit, dans le respect du bâti ancien.

Ce hameau, Le Mas de Jammes, tour à tour Domaine des Templiers accueillant les pèlerins sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle , Ferme Monastique, puis divisé entre plusieurs familles à la Révolution, a retrouvé son unité et une partie de sa superbe passée… et accueille de nouveau des voyageurs…

J’ai donc grandi avec une truelle dans une main, et un sécateur dans l’autre, alternant dans mes temps libres construction de murs en pierres et récoltes de fleurs en compagnie de ma sœur, Aurélie.

Et quand le jour baissait, je me précipitais vers mon carnet a dessin, mon autre grande passion, pour dessiner ces arbres et ces si belles maisons d’Aveyron.
 
Le reste de mon temps libre passait dans l’étude du violoncelle, instrument que je joue depuis l’âge de 5 ans, la lecture (nous sommes une famille de lecteurs assidus), et les discussions avec ma mère sur les soins.

Le mas de Jammes
Coucher de soleil sur le marais au Guatemala

Après mes études secondaires, je me suis penché vers le dessin et l’architecture que j’ai étudiés, et ai commencé à voyager hors des sentiers battus, en particulier en Mauritanie, pays fantôme entre désert et océan qui m’a profondément marqué.
 
Mes études achevées, à mes 21 ans je suis parti vers l’Amérique Centrale et les Caraïbes, mon carnet à dessin et mon chevalet sous le bras, ou je suis devenu portraitiste, puis professeur de dessin en République Dominicaine.
 
Mon périple s’est achevé au Guatemala ou un maître Maya a proposé de m’enseigner ses connaissances sur les plantes et leurs secrets, enseignement qui dure encore et durera encore longtemps, et qui me font me rendre régulièrement dans ce pays.
16 années ont ainsi passé, au cours desquelles j’ai alterné voyages d’études au Guatemala et travail en France, années qui m’ont permis de me former, en complément de mes études d’architecture, aux métiers traditionnels de la charpente, de la taille de pierre et de la couverture.

Cela m’a permis de créer en 2008 une entreprise d’écoconstruction, entreprise que je dirige toujours et qui a pris à ce jour le nom de Kalia Ecoconstruction.

S’est rajouté la reprise de la gestion du Mas de Jammes à la suite de mes parents, avec la création d’une activité de gîtes Bien-Etre, Les Gites du Mas de Jammes, gites qui fonctionnent depuis 3 ans.
 
Et quand mon père a pris sa retraite, il y a quelques années de ça, il est devenu évident pour moi que je ne voulais pas que ses jardins disparaissent.

Et en même temps, il était temps pour moi de mettre en pratique mon expérience acquise auprès de lui et de ma mère et de mes années d’études au Guatemala, ainsi que tout mon savoir faire hérité de mes études de dessin, d’architecture et d’écoconstruction.